Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Effeuillage

Effeuillage
Archives
28 février 2011

J'ai déménagé !

Retrouvez moi à présent sur http://www.biaise.net !

Il y a plus qu'un blog à présent. Je laisse de côté l'aspect littéraire quelques temps…Je laisse les vieux articles ici au cas où ça ferait plaisir à quelqu'un.

 

@+

 

Biaise

 

 

Publicité
6 août 2010

Oui mais non

Ça ne peut plus durer là !
Les blogs j'en ai marre... les CMS j'aime pas... Donc j'apprends à coder, j'héberge correctement, et je reviens...

Parce que si y aviat que la forme... mais en + ici pour mettre des images c'est la misère. Et puis je vous sort pas mal de mes prises de tête sans mettre les perchées. Et puis on ne se marre pas assez ! Voilà ! Si je continue comme ça je vais devenir académicienne ! 'tain la HONTE !

Allez, à +, j'ai le site du zér0 à me bouffer...

6 juillet 2010

Mon ventre

Entre les douilles laiteuses et l'orange ouverte se trouve une soupière-mystère qui se la pète et se fait prépondérante. Décomplexée elle prend des formes, se courbe et s'amplifie. Je la remplit de tout ce qu'elle veut bien accueillir et lui cède ses moindres caprices. C'est parfois respectable réceptacle aux réactions délicate; mais parfois sauvage gouffre au comportement instinctif.

Quand les autres composant de mon corps s'assagissent d'eux-même, réclamant repos, manifestant besoin... l'importante soupière se pose et pose sa loi. Elle même ne la respecte pas. Elle se ramollit sous mon contact mais lorsque je la lâche toute sa lourdeur se fait sentir, lancinante. Elle pèse, se pose seul l'arrêtera un minutieux dépeçage. Je n'ai qu'à décider de prendre le contrôle. La grosse dondon au milieu de mon corps continue de tirer les ficelles. C'est si facile de la laisser décider. Elle s'occupe de tout et je subis, mais pendant ce temps les risques primordiaux sont esquivés. Tant que je mangerai et dormirai je resterai au service de ces masses à consistance et taille changeant sans cessse et je n'aurai de cesse que d'essayer de prendre le dessus.


(c) copyright Gwendoline Desliens

2 avril 2010

Sentiment détendu

Il secoue ses masses tendues :

Il t'a assez entendu !

Il se dandine dans la rue,

Il compte bien te faire cocu...

T'as un peu trop attendu :

Tu marchais il a couru;

L'heure est venue de la mue,

De toi il va être nu.

C'est un autre hurluberlu

Qui ce soir le verra nu

Car toi tu l'as assez vu...

Mais sans jamais avoir su...

Lui dire :

Reste,

Viens,

Partons,

Marchons !

Bien...

Peste !

Maudire !

Amour

Un  jour

Toujours

Maintenant

Le présent

Tu me prends.

Oui tu as trop attendu.

Trop passif, maudit sois tu !

(c) Copyright Gwendoline Desliens

16 janvier 2010

Hyperlaxité intellectuelle

 

Le chewing-gum bien mâchouillé et rebattu, une fois crachouillé de votre bouche votre main, ne ressemble-t-il pas à une cervelle bien fraiche ? Image peu ragoûtante je vous le concède, mais c'est ainsi que je visualise mon capital cognitif. Pas d'I.R.M. ni de super vision, c'est l'image qui s'impose à mon regard que cette matière molle et étirable. Un deuxième chewing-gum peut s'y coller et l'amalgame est plus aisé que la tentative de désembrouiller. Un troisième, un quatrième, pourquoi pas ? Et puis je craque. Trop c'est trop ! Pauvre tête ! Alors je tire, ça claque : rédical. Dans ma main reste un petit bout du chewing-gum originel, avec des petits bouts des autres dedans, irrégulièrement. Certains sont même complètement désolidarisés du mélange. Dans le creux de ma main, entre ma paume et mes doigts, je le modèle un peu encore. Je l'étire, le presse légérement, voilà, il ne me semble pas si mal. Un peu plus difficile d'y voir claire depuis avec toutes ces intrusions, cependant le résultat est bien plus joli et moins dégoulinant, comme murit. Ce sera ainsi jusqu'au prochain assaut d'étrangers. Que je les accueille gaiement ou les repousse ardemment, ils vont de toute manière trouver un moyen de me chahuter. C'est un peu grâce à eux que je vis aussi. 


   

(c) copyright Gwendoline Desliens

Publicité
27 décembre 2009

Transcendance

Alice court lentement depuis cinq-cent mètres. Elle est tellement en retard qu'elle a oublié pour quoi était ce retard. Elle voit un immeuble haut et blanc. C'est on objectif, elle veut s'en rapprocher le plus possible. Elle continue de trotter en tordant ses chevilles à cause de ses talons. Elle déteste ces chaussures, mais elle déteste qu'on l'embête au travail avec sa tenue. Elle s'est conformée et les ennuis ont cessés. Mais qu'elle est loin cette tour et qu'elles sont enviables ces bonnes vieilles baskets restées à la maison !

Alice n'est plus très loin à présent. Elle passe devant une boulangerie qui embaume une partie de la rue d'un fumet chaleureux, suave... Elle voudrait être en train de marcher calmement pour aller, sereine, y acheter une chocolatine. Ce mot aussi est non-conforme à son travail, ici ils disent « pain au chocolat ». Mais pour Alice c'est important « chocolatine ». Ça vient du sud, ça vient de chez elle, de sa famille. Sa famille est dispersée aujourd'hui, il n'y a plus ce foyer comme avant où on allait tous dîner si souvent... mais les chocolatines existent toujours alors accrochons nous !

Hubert est de mauvaise humeur, c'est à dire pas vraiment d'humeur à écouter les excuses d'Alice. Oui vous êtes en retard mademoiselle, très en retard, et débraillée avec cela, alors faites profil bas ! Elle l'entend penser depuis des kilomètres mais il le lui a dit tout fort quand même.

Alice rejoints son poste et y retrouve un PC aussi austère que son tailleur. Il y a beaucoup de gris dans cette entreprise. Alice croyait qu'en apprenant les langues elle s'ouvrirait aux voyages, aux rencontres diverses, à la vie ! Elle a été naïve. Elle était malgré tout soulagée d'obtenir ce poste, un loyer, des courses, ça se paie... Et ce travail paie bien aussi. Les chocolatines sont oubliées, tout comme les baskets confortables et les couettes douilletes. La, nous parlons dossiers, projet, responsable, délai. Au moins pour huit heures. Huit petites heures et...

Alice fait laisse tomber sa veste sur le dossier de sa chaise. Elle lance un chronomètre dans sa tête et quand elle arrive approximativement dans les trois minutes trente, son collègue Lionel fait une remarque sur son décolleté. Il repars content de lui avoir décroché un sourire alors qu'elle se moque de lui plus qu'elle ne lui souris. Les hommes sont prévisibles.

Sabrina passe devant son bureau et lui sourit un « courage, ça va aller » qui fait sourire un « et oui, il faut bien » à Alice. Il est dix heures quarante-huit à présent et tout un chacun dans cet étage songe déjà à rentrer à la maison.

Alice se lève pour apporter des documents aux types de la gestion. Enfin, aux « types », il y a aussi une nana dans le lot. Comme prévu, elle porte des lunettes aux montures suffisamment épaisses pour que le logo de la marque soit gravé dessus. Une grande marque avec un gros logo. Elle est mince, mais avec une culotte de cheval. Elle a les cheveux coupés courts, au carré. Elle tape vite sur le clavier, ne boit que des expresso et parle soit du travail, soit de son week-end chez ses parents.

Justine est justement devant la machine à café quand elles se croisent. La jeune femme demande à nouveau à Alice pourquoi cette dernière ne fais pas travailler le coursier, avec ce qu'il coûte. Alice explique à nouveau qu'elle aime marcher pour faire une coupure dans son travail. Justine ne comprend une fois de plus qu'on puisse manquer à ce point là de logique, soupire, secoue la tête pour effacer les informations étranges qu'Alice vient d'y entrer : Tchik-tchac-tchic-tchac, comme les  ardoises magiques.

Alice se souvient de l'époque où elle jouait avec cette ardoise. Non, en fait, c'était plutôt un écran... elle n'arrivait jamais à faire de très beaux dessins avec, mais aimait bien tout effacer en secouant ce drôle de boîtier dans un bruit de frottement sec.

Alice passe devant des fenêtres qui donnent sur les fenêtres d'en face. Elle tourne à droite, dépose le dossier puis fais demi-tour. Pourtant elle regarde à nouveau par ces fenêtres sans surprise. Il y a une tache. Elle s'approche de la vitre et l'observe. Non, c'est quelque chose qui est dehors, loin. Elle se colle contre la vitre et vois la tache colorée se multiplier diviser comme une cellule dans les vidéos pédagogiques des cours de biologie. Des Alice vois le paysage se moucheter de jaune, de bleu, de violet, de rouge, de vert, de beaucoup de couleurs et de nuances, mais toujours vives. Mais qu'est-ce que c'est ?

Justin sait que c'est mieux ainsi. Il rince à nouveau son pinceau dans un pot différent pour finalement le secouer d'un geste souple au dessus de sa sculpture. Le directeur de la galerie aime beaucoup Justin et prendra cette œuvre sans rechigner mais aussi sans savoir. Justin viens par son geste de bouleverser un monde qui vivait dans son esprit mais qui tentait pourtant de se matérialiser entre ses mains agiles; puisque Alice était fatiguée du gris...

(c) copyright Gwendoline Desliens Tous droits réservés

26 décembre 2009

En un acte

Dans le calme, je jette un oeil indiscret. La salle est vide. Je ne sais plus ce que je fais devant elle. Je tourne en rond, je me tourne les pouces, je retourne dans ma tête chaque tournure de chaque action qui se tournera bientôt ici quit à me faire tourner en bourrique car le temps tourne ! C'est de plus en plus clair ! C'est ici et très bientôt que vont arriver des dizaines de personnes pour me regarder ! Elles ne viennent que pour et je le sais ! C'est moi la vedette ce soir ! Je ne peux pas les décevoirs. Je sais que j'en suis capable et c'est bien cela qui me fait peur. J'ai envie de fuir ! Une équipe télévisée est prévue... On m'a prévenu au dernier moment évidemment... Le film aura une fonction pédagogique m'as-t-on dit. Dans quels cours le diffusera-t-on ? Ceux d'éducation civique, pour meubler ? Ceux d'histoire, pour illustrer de manière ludique ? Ceux de littérature, pour diversifier les supports ?

Il y a encore quelques minutes je n'y croyais plus. Ça me semblait tellement loin que cela ce pouvait que s'annuler : c'était irréel !

18h53... dans 7 minutes le public installé réclamera son spectable, silencieusement, incidieusement. Plusieurs personnes sont déjà arrivées et patientent assises : je les entends discuter. Les habitués parlent de manière pédante à ceux venus pour la première fois. Il y a peu d'enfants, les rares bambins se tiennent bien. L'intimidation les assagit. Le lieu est impressionant, je le reconnais. On n'est pas obligé de le trouver beau mais il fait figure d'autorité.

Mes camarades me lancent des regards pleins de soutien. Je suis le premier d'entre nous à paraître. Leur tour viendra mais présentement, je suis sous tous les regards. On m'accompagne jusqu'à le scène. Désormais c'est le publique qui a les yeux rivés sur moi. Les enfants chuchotent, ont l'air interrogateur.

Un petit homme au teint cireux mouille une éponge, la fait mollement monter jusqu'à mon crâne où il l'a pose, se recule. Un vieux beau que j'ai souvent croisé dans le couloir me regarde une dernière fois en restant impassible. Comment fais-t-il ? Pour ma part je suis secoué de toute part par l'émotion. Il actionne le levier.

Un choc !

Heure du décès : 19h01.

(c) copyright Gwendoline Desliens Tous droits réservés

15 décembre 2009

Aime Moi !

« Bonjour Mademoiselle ! »

En descendant du train pour embrasser Elle, j'avais aperçu du coin de l'œil un type qui nous regardait en souriant. Lorsqu'il m'apostropha, je me souvint soudainement que Volia était lui aussi parisien.

C'est un peu le jeu des rencontres par internet, des longues nuits passées à chatter... Nous connaissons des surnoms, des traits de caractères puis lorsque la personne se matérialise enfin : stupeur !

Elle me présente Sébastien, il m'assure que je peux continuer à le nommer Volia si ça me chante.

Imaginez vous, provinciale, déambuler dans Paris au bras de votre petite amie et d'un super copain que vous attendiez de voir depuis des mois... Alors la ville de Paris en elle-même gâche un peu le romantisme de la chose, mais à trois, rien ne nous bat ! Les voitures peuvent klaxonner, les passants peuvent tracer leur route en vous marchant sur les pieds, les métros peuvent puer, les immeubles peuvent pousser, l'amitié, l'amour et la liberté d'esprit dégagent le chemin devant nous. Les échanges fusent. Des idées, des plaisanteries... et les mots tendres. Elle embrassa Volia sur la bouche, je ne suis pas surprise. Ma main rejoins celle de Volia qui comprend que moi aussi, j'en suis. Il m'embrasse. À l'angle de deux rues bondées, à quelques pas de la gare de Lyon, un trio polyamoureux s'embrasse sous des regards curieux puis effarés.

Entre nos bras entremêlés rien de surnaturel pourtant. Pour nous tout cela est tendresse et immensité. Nous nous sentons bien, forts, sereins : puissants ! Dans mon cou un nez se loge, il emplit ses narines de mon odeur. J'apprécie ce chatouillis en mordillant l'épaule nue d'Elle. Après quelques caresses discrètes, nous nous dirigeons vers la maison car la sève monte : nous avons besoin d'intimité.

Il y a des moments comme celui ci où tout coule de source. Aucun geste pour déshabiller qui que ce soit. Nous passons des heures ensembles, des baisers et des caresses nous suffisant. La paix est en moi, je ne peux que me laisser bercer par cet océan. Des vagues de tendresse me soulève quand soudain je me dresse pour démarrer la tempête. Impétueuse, je fais tomber mon jean d'un coup sec et soulèves les pans de mon T-shirt. J'ai senti que c'était le bon moment. Mes compagnons n'ont pas l'air surpris. Ils l'ont senti venir eux aussi. De plus en nue, de plus en plus heureuse. Ils me voient, me découvrent, m'observent en souriant. Ils me désirent à présent. Allongée sur le lit dans mon plus simple appareil, je les regarde et les appelle. Elle a un sourire en coin en voyant la réaction de Volia. Il découvre mon corps pour la première fois et s'apprête à me montrer le sien. Elle se déshabille discrètement et observe le manège du petit nouveau.

Ce à quoi je ne m'attendais pas arriva à cet instant là, le climat changea. Ils commençait à devenir trop prévisible non ?

Lentement, Volia poussa un de ses testicules vers le haut, en arrière, puis l'autre. Les glandes disparurent. Le pénis inerte semblait vouloir les rejoindre. Volia se lova contre mon ventre en m'enveloppant de ses bras. Je commençai tout juste à comprendre.

Nous ne fîmes pas l'amour ce jour là, ni même le lendemain. Un homme qui ne voulait pas en être un et deux femmes bien dans leur peau ont pris contact les uns avec les autres. Les corps se sont frottés, les mœurs adoucis. Nous nous connaissons à présent.

Alors que je lui parle, Volia fait passer d'un geste délicat une mèche de ses cheveux derrière son oreille droite. Elle me sourit et ne tardera pas à me demander de la nommer Sophie.

C'est ainsi que Sébastien effectua sa première transition. A moi qui l'aimait, il devint ma petite amie. Sophie ne veut pas que je vois un homme en elle, et fera tout pour que je la vois telle qu'elle sais qu'elle est. Que d'usages du verbes « être » ! Parce qu'on ne possède pas un genre, on l'est. Un ressenti un jour vous fait savoir que vous êtes homme ou femme et si votre corps correspond, vous avez de la chance. Pour Volia le chemin vers son identité sera plus long et périlleux. À ses côtés, toujours en compagnie de mes multiples amoureux, Volia garde sa place : celle de petite amie timide au bras pourtant  aussi larges que le sourire !

(c) copyright Gwendoline Desliens Tous droits réservés

30 septembre 2009

Grande vitesse

Dans ce TGV. Je ne suis nullement impressionée par la vitesse. Toute ma sensibilité s'exarcerbe en la contemplation de la calme et solide présence stoïque des éléments du payage. Ceux de la nature semblent défier ceux des hommes : "Combien de temps tiendras-tu ? ". Qui résistera le mieux aux vents ? Ils sont là parce que Gaïa les a voulus, les autres parce qu'elle les a tolérés.

 

En arrivant à Paris mon coeur se crispe et mes poumons cessent.  Le naturel s'est inversé. La nature est soumise. C'est probablement une vengeance... Cruauté ! Je veux partir d'ici et retrouver l'Homme aussi éphémère qu'il doit être et la Terre autonome et contemplative.

(c) copyright Gwendoline Desliens Tous droits réservés

17 septembre 2009

Procrastination

Procrastination est beaucoup pour ne rien dire, tu le formules et ça prend du temps; il sera bientôt l'heure de dormir et tu l'auras seulement fait résonner dans ton crâne : "procrastination c'est ma manie, pourquoi cela, je m'en fiche, j'attends, je crois le pouvoir et..."Et tu t'es endormis après avoir tant raisonné pour en revenir finalement à ton point de départ : procrastination.

(c) copyright Gwendoline Desliens Tous droits réservés


 

Publicité
1 2 3 4 > >>
Effeuillage
Publicité
Derniers commentaires
Publicité